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Bordeaux voit émerger une candidature aux allures de défi : Nordine Rémond, désigné tête de liste par LFI, ambitionne de devancer Pierre Hurmic dès le premier tour des prochaines Élections municipales. Ancien patron d’un bar-restaurant près des Capucins et engagé dans des actions de solidarité locale, il porte une liste baptisée « Faire mieux pour Bordeaux » et promet des mesures concrètes : réquisition de logements vacants, encadrement des loyers, transports plus accessibles. Sa trajectoire — militant jeune socialiste, restaurateur, puis colistier de 2020 — nourrit un récit de proximité que Maëva, commerçante du quartier, reconnaît : « il comprend nos réalités ». L’annonce crée des tensions dans la vie politique locale : alliances possibles avec le PCF, discussions avec Philippe Poutou toujours ouvertes, et une stratégie calée sur le terrain plutôt que sur la notoriété nationale. Le pari de LFI est simple : transformer un électorat de protestation en vote utile pour peser face au maire sortant.
Pourquoi Nordine Rémond pense pouvoir devancer Pierre Hurmic au premier tour
Nordine Rémond mise sur un électorat populaire et sur des propositions ciblées pour capter des voix dès le premier tour. Sa campagne reprend le fil des préoccupations locales : logement, transports, sécurité apaisée.
Le positionnement est assumé : se présenter comme un candidat salarié, issu d’un quartier populaire, et non comme un professionnel de la politique. Ce récit vise à convertir le soutien de 2020 — la liste soutenue par LFI avait obtenu 11,8 % au premier tour — en un résultat supérieur.
- Logement : réquisitions ciblées des logements vacants (chiffre avancé : 12 000 logements vacants en ville) et pression pour augmenter la part de logement social.
- Transports : gratuité partielle ou ciblée des transports en commun pour les ménages modestes.
- Sécurité : médiation de rue plus que renforcement armé de la police municipale.
Preuve d’ancrage : Rémond a déjà été candidat localement en 2020 et aux régionales 2021, puis aux législatives 2024 à Rochefort où il a talonné la députée macroniste au second tour (résultat local : 48,2 % pour la sortante). Ces précédents servent d’arguments pour convaincre les électeurs hésitants.
Insight final : sa force réside dans l’incarnation d’un vote de terrain, capable de capter une part de l’électorat populaire convaincu que la capitale girondine doit rester abordable.
Après cet entretien, Maëva confie qu’elle ira écouter les propositions lors d’un déplacement de campagne : l’ancrage local fait souvent basculer un vote.

Les mécanismes de la campagne LFI à Bordeaux et pourquoi ils résonnent
La stratégie de LFI autour de Nordine Rémond combine slogans visibles dans la rue et outils numériques (QR codes sur affiches) pour transformer curiosité en rendez-vous réel. Le message est ciblé et concret.
Trois leviers expliquent l’efficacité potentielle :
- Territorial : présence quotidienne dans les quartiers populaires et actions associatives (maraudes, aide aux mineurs) pour construire la confiance.
- Programme : mesures chiffrées sur le logement et l’encadrement des loyers pour répondre à la crise du logement.
- Communication : affiches provocantes (« Les logements vides doivent-ils le rester ? ») liées à des contenus web accessibles via QR codes pour approfondir.
À cela s’ajoute une volonté affichée de dialogue avec d’autres forces de gauche : un rapprochement avec le PCF est envisagé, alors que la majorité sortante connaît des négociations tendues. Rémond refuse la posture de l’homme providentiel et présente une candidature collective, calibrée pour capter un vote local sensible aux solutions concrètes.
Insight final : la mécanique de campagne privilégie la conversion d’une mobilisation sociale en vote structuré, une logique qui peut surprendre si la participation augmente dans les quartiers populaires.
Un après-midi de porte-à-porte a convaincu Maëva : la campagne s’appuie moins sur les médias nationaux que sur des rendez-vous de proximité.

Comment la campagne peut se traduire en votes : tactiques, erreurs à éviter, cas concrets
Transformer l’attention locale en vote implique des tactiques claires et des pièges à éviter. Nordine Rémond doit jouer sur la crédibilité et l’accessibilité de ses mesures.
- Tactiques à privilégier : relais associatifs, réunions de quartier, pochettes explicatives accessibles via QR code, médiation sur les questions de tranquillité publique.
- Erreurs à éviter : promettre sans chiffrer, se reposer uniquement sur la protestation sans organisation locale, négliger le dialogue avec d’autres forces de gauche.
- Cas concrets : proposer des expérimentations de gratuité sur une ligne de tram pour six mois, lancer une commission citoyenne sur le logement vacant, et tester une brigade de médiateurs dans un quartier-pilote.
Le fil conducteur de la campagne est incarné par Maëva, commerçante : si une mesure facilite son quotidien — moins de loyers qui montent, commerces plus accessibles — elle entraînera son entourage vers l’urne. Ce basculement micro-local peut suffire à faire la différence au premier tour dans des bureaux de vote serrés.
Phrase-clé finale : la campagne de Nordine Rémond mise sur l’action de terrain parce que l’élection se joue dans la vie quotidienne des Bordelais.
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